À la fin de la Veillée pascale et de la messe du jour de Pâques, le P. David Journault, curé de la paroisse, a transmis aux fidèles cette information :

Frères et sœurs,

 

Au terme de cette belle veillée pascale, je souhaite tout d’abord remercier toutes celles et ceux qui ont œuvré pour cette célébration, ainsi que pour les autres célébrations de la Semaine Sainte. Plus largement, je souhaite ici remercier toutes celles et ceux qui sont engagés au service de l’une ou l’autre des missions de la paroisse : la vie de la paroisse dépend de l’engagement des chrétiens, et le curé n’est rien sans votre engagement à tous.

 

Il me faut aussi vous annoncer une nouvelle importante pour moi, et donc aussi un peu pour la paroisse. Lundi dernier, Mgr Thierry Scherrer a rendue publique (auprès des prêtres et des diacres du diocèse) une nouvelle qui concerne mon avenir. Pour que tout le monde ait la même information, je vous partage ce soir cette nouvelle. Rappelez-vous, en septembre 2012, Mgr Scherrer m’avait nommé curé de cette paroisse pour une durée de 6 ans. J’arrive au terme de cette mission, et je changerai d’affectation à partir de septembre 2018. Cette annonce est faite plus tôt que d’habitude, car non seulement je vais changer de paroisse, mais aussi de diocèse, de pays et de continent ! À compter de septembre 2018, je serai mis à la disposition du Vicariat apostolique de Phnom Penh, au Cambodge, comme prêtre fidei donum pour une durée de 3 ans renouvelable une fois, donc 6 ans maximum.

 

Le Cambodge est un petit pays d’Asie du Sud-Est (grand comme ¼ de la France) qui compte 15,7 millions d’habitants, dont 0,1 % de Catholiques. C’est un pays très pauvre (il fait partie de ce que l’ONU appelle les “pays les moins avancés”), qui a dû repartir à zéro en 1990 après la terrible période de dictature communiste des “Khmers rouges”. C’est un pays où j’ai travaillé 2 ans, il y a 20 ans, et c’est le pays où j’ai entendu l’appel du Seigneur à devenir prêtre. Aussi, j’ai depuis longtemps le projet de pouvoir me mettre pendant quelques années au service de l’Église et des chrétiens qui m’ont permis d’entendre l’appel de Dieu.

 

Nous aurons l’occasion d’en reparler, si vous le voulez, et je proposerai dans les mois à venir une soirée pour vous présenter ce pays, l’Église de là-bas et les défis qui sont à relever, ainsi que la place que je pourrai y prendre.

Pour ce qui est de notre paroisse « Saint Benoît-les-Rivières », il est encore trop tôt pour que je puisse vous dire qui va prendre la relève. Il nous faudra probablement attendre les nominations officielles en juin prochain pour être fixés. Je vous invite d’ores et déjà à porter dans votre prière notre évêque et son conseil, pour que l’Esprit Saint les assistent dans leur délicate mission.